Du sexe, du pouvoir et de l'argent. Cheap
Jordan Shoes Tous les ingrédients sont réunis pour faire du procès du Carlton, qui s’ouvre ce lundi à 14h devant le tribunal correctionnel de Lille, l'un des plus attendus de l'année. Ex-homme politique de premier plan, Dominique Strauss-Kahn se retrouve sur le banc des prévenus pour répondre de proxénétisme aggravé, presque quatre ans après le scandale du Sofitel qui lui a coûté sa carrière politique.
Accusé d'avoir été au cœur d'un réseau de prostitution mis en place par ses amis du Nord, l'ancien favori des sondages de la présidentielle 2012 comparait aux côtés de treize autres personnes : hôtelier, commissaire de police, avocat, entrepreneurs, et "Dodo la Saumure", gérant de plusieurs "maisons de débauche" en Belgique.
A l'issue du procès, qui doit durer trois semaines, le jugement devrait être mis en délibéré. L'ancienne figure du PS encourt jusqu'à 10 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende.
Retour sur l’affaire
Tout commence en février 2011 lorsqu’une enquête préliminaire est ouverte par la police judiciaire de Lille, sur des renseignements anonymes. Les enquêteurs se penchent alors sur les fréquentations de l'hôtel Carlton et de l'hôtel des Tours.
L'hôtel Carlton de Lille
L'hôtel Carlton de Lille
Quelques mois plus tard, en octobre 2011, le propriétaire du Carlton, Hervé Franchois, le directeur-manager de l'hôtel, Francis Henrion, et son directeur des relations publiques, René Kojfer, sont mis en examen et écroués pour "proxénétisme aggravé en bande organisée".
Le nom de DSK apparaît
La surveillance mise en place, Nike
Free notamment sur le téléphone portable de René Kojfer, fait sortir peu à peu des noms, dont celui de Dominique Strauss-Kahn, lâché fortuitement au détour d'une conversation.
Les enquêteurs remontent un réseau de notables qu'ils soupçonnent de profiter des filles mises à disposition par le chargé des relations publiques, dont David Roquet, entrepreneur en BTP et Fabrice Paszkowski, un entrepreneur spécialisé dans le matériel médical. Ces deux derniers font partie d'un cercle amical, libertin, parfois franc-maçon, auquel viennent s'ajouter Jean-Christophe Lagarde, alors directeur de la sûreté départementale du Nord, et Dominique Strauss-Kahn.
Selon l'accusation, les quatre hommes se retrouvent à l'occasion de plusieurs soirées, dans le nord mais aussi à Paris ou encore à Washington, où trois voyages sont organisés alors que DSK est encore à la tête du FMI.
Un premier non-lieu pour DSK
En mars 2012, après deux jours de garde à vue, DSK est mis en examen pour "complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée" et "recel d'abus de biens sociaux". Il affirmera toujours ignorer que les femmes présentes aux parties fines étaient des prostituées rémunérées.
Retournement de situation en juin 2013 : le parquet de Lille requiert un non-lieu à l’encontre de l’homme politique, estimant qu'il ne pouvait être déduit "avec certitude" qu'il savait que les femmes rencontrées étaient rémunérées ni qu'il était à l'origine des soirées.
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