dimanche 8 février 2015

Barrage de Sivens : première procédure d'expulsion des «zadistes»

Après un appel à la mobilisation, les « zadistes » Nike Requin occupant le site du barrage de Sivens arrivent en nombre pour résister à la première procédure d'expulsion. Ils comparaissent lundi et mardi au tribunal d'Albi.
Les «zadistes» du site du barrage de Sivens (Tarn) n'ont jamais été aussi près de la porte de sortie de la ZAD («zone à défendre») qu'ils occupent illégalement, au moins juridiquement. Alors qu'«aucun arrêté préfectoral d'expulsion» n'a été pris par les autorités, confirme au Figaro le sous-préfet de Castres (Tarn) Jean-Yves Chiaro, ces opposants au barrage - et aux solutions alternatives proposées par les experts mandatés par Ségolène Royal depuis l'abandon du projet hydraulique initial - font l'objet d'une procédure d'urgence qui les conduit dès lundi après-midi et mardi matin devant les tribunaux de la région.
Un huissier de justice est venu samedi sur la ZAD, en forêt de Sivens, pour leur remettre leurs assignations à comparaître au TGI d'Albi, à 25 kilomètres de là. Mercredi dernier, il s'était déjà rendu sur place pour dresser le constat de toutes les parcelles occupées, TN Requin mettant la puce à l'oreille aux écolo-activistes qui se tiennent prêts à entrer dans la lutte. Cette procédure serait conduite par le conseil général du Tarn, grand promoteur du projet, et la Compagnie générale des coteaux de Gascogne (CACG), le maître d'œuvre du barrage, mais aussi quelques propriétaires particuliers réunis en collectif.
La zone à expulser concerne la «Métairie neuve»
Cette procédure d'expulsion intervient alors que Ségolène Royal a annoncé, mercredi dernier, que les zadistes seraient délogés dès lors que les élus locaux auront fait le choix du projet à mettre en œuvre, Nike TN selon les deux propositions recommandées par les experts.

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