samedi 24 janvier 2015

A Paris, le nombre de PV a baissé depuis les attentats de Charlie Hebdo

Depuis le 7 janvier, la Préfecture de police de TN Pas Cher Paris a demandé aux agents de surveillance de Paris (ASP), surnommés «pervenches», de ne pas sortir sur la voie publique de crainte qu'ils ne soient pris pour cibles avec leurs uniformes et alors même qu'ils n'ont aucun moyen de se défendre.
Conséquence indirecte du plan Vigipirate «alerte attentat» mis en place depuis la tuerie à Charlie Hebdo, le nombre de PV dressés sur la capitale a baissé. En cause? Une décision prise le 7 janvier dernier par la Préfecture de police qui a demandé aux agents de surveillance de Paris (ASP), communément appelés «pervenches», de ne pas sortir sur la voie publique pour des raisons de sécurité. «Comme ils portent un uniforme bleu, assimilable aux forces de police, et qu'ils n'ont aucun moyen de se protéger, la Nike TN préfecture a décidé de ne pas les envoyer sur le terrain avant qu'ils ne soient équipés d'un gilet pare-balles», explique Sylvie Ménage, présidente du SIPP-UNSA.
«Des gilets pare-balles ont été commandés dès le 8 janvier pour l'ensemble des 1500 ASP ayant vocation à être présents sur la voie publique et les premiers gilets ont été distribués dès le 11 janvier», confirme la Préfecture de police de Paris au Figaro. Mais tous les agents n'ont pas pu être équipés à ce moment-là. Pour une majorité d'entre eux, «il a fallu attendre une petite dizaine de jours, commente Sylvie Ménage. Le temps de prendre les mesures des agents, de commander les équipements et de les distribuer». En attendant les gilets pare-balles, «les ASP n'ont pas pu sortir dans la rue du 8 au 18 janvier à peu près», raconte-t-elle encore. Les agents parisiens sont donc restés dans leurs vigies, ces vestiaires adossés au Tn Nike commissariat de chaque arrondissement, où ils prennent habituellement leur service.

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